Campagne
La SPA détourne les codes tech pour hacker nos émotions
Client
SPA - Ghost
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Service
Campagne de communication
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Crédit
Jules Ruffin - Anna-Marie Tincu
Jules Ruffin - Anna-Marie Tincu

Campagne choc pour la SPA : un faux teasing façon Back Market qui dénonce la marchandisation des animaux. Fiche produit, bouton “Appeler au panier”... jusqu’à ce qu’on comprenne : ce n’est pas un objet. C’est une vie. À sauver.

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Quand les adoptions chutent, la SPA ne miaule pas. Elle mord.
Face à l’urgence — plus de 100 000 abandons par an — l’association sort une campagne d’affichage qui bouscule nos réflexes de consommateur. Le twist : des visuels ultra-propres, calibrés comme des fiches produit tech, façon Back Market ou Fnac. On croit scroller une promo sur un objet reconditionné. Mais ce qu’on regarde, c’est June. Un être vivant. Prête à aimer, pas à être “ajouté au panier”.

L’idée ? Hacker notre rapport visuel aux objets. Jouer avec les codes familiers du e-commerce pour mieux dénoncer une absurdité : on traite parfois les animaux comme des biens à consommer, échanger, oublier. Sauf qu’ici, le prix est bradé à 0€, et le produit ? Il respire. Il a un cœur. Et surtout, il mérite une première chance — pas une seconde main.

L’accroche est chirurgicale :
“Adopter, ce n’est pas offrir une seconde vie. C’est offrir une première chance.”
Pas de pathos. Pas de piano triste. Juste un effet miroir glaçant entre le design produit et la réalité des refuges. Avec humour noir, esthétique léchée, et un message qui reste en travers de la gorge.

Résultat : une campagne qui claque en affichage métro, résonne sur les réseaux, et questionne frontalement notre manière de consommer… même l’affection. Big up à toutes les June de France : on vous voit, on vous kiffe, et non, vous n’êtes pas des objets.

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